Crises en série
Les vents sont nombreux et ils sont mauvais. Ils ne sont pas seulement contraires, ils viennent emporter des vies, bousculer nos modes de vie et saper les principes fondateurs du vivre ensemble.
La barbarie la plus abjecte a, de nouveau, frappé notre pays. Elle est l’œuvre d’une idéologie totalitaire qui détourne une religion pour porter des coups mortels à des femmes et hommes et à travers eux, à la République tout entière.
Notre devoir est à la fois de ne pas sombrer dans l’effroi et nous tenir debout face à ceux qui agissent en son nom.
Leur entreprise est celle de la destruction massive des libertés qu’ils ne supportent pas et elle porte un nom : l’islamisme radical qui, au fond, est un fascisme.
Il ne faut, en aucun cas, les confondre avec les Musulmans qui en sont souvent les premières victimes dans le monde.
C’est bien la force de la République et de notre unité qu’il faut leur opposer.
Une mobilisation sans faille de l’État, de la police et de la justice, doublée de la réaffirmation de nos valeurs à travers l’éducation et la culture, seront ensemble le seul antidote à ce poison violent.
L’UNSA prendra sa part dans cette bataille vitale, elle sera celle d’une génération.
La mobilisation de ses militantes et de ses militants sera totale.
Il s’agira notamment de faire vivre l’humanisme en actes concrets et quotidiens tout en étant solidaire du combat implacable mené contre ces réseaux de la mort.
À cette terrible épreuve, s’ajoutent celles liées à la situation sanitaire, sociale et économique.
Ces crises en série pourraient nous assommer ou pousser au chacun pour soi. Affrontons-les. Affirmons la solidarité, la fraternité, la responsabilité, et nous les surmonterons. Serrons les dents et soyons soudés comme jamais.
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