Le 8 mars, une journée de lutte plutôt que de célébration

 

Exposition au virus, perte d’emploi, charge mentale, mais également recrudescence des violences conjugales : partout dans le monde, les femmes pâtissent lourdement de la crise.

Cette situation s’ajoute à la persistance des inégalités structurelles entre femmes et hommes, notamment sur le terrain économique.

En Europe, à volume de travail égal, les premières gagnent en moyenne 16,8% de moins que les seconds. Cette disparité s’élève à 28,5% lorsque sont prises en compte les inégalités de volume de travail. Bien qu’en moyenne plus diplômées que les hommes, les femmes restent toutefois exclues de nombreux postes de décision, et sous-représentées dans certaines professions, notamment scientifiques.

Cette journée du 8 mars est donc bien une journée de lutte, et non d’ode aux clichés. Elle nous rappelle la nécessité d’agir au quotidien pour parvenir à une égalité réelle entre les genres.

Les droits des femmes ne se défendent pas une fois par an. C’est pourquoi l’UNSA dit : le 8 mars, oui, mais tous les jours !

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